Après la première mort
Titre : Robert Cormier
Et je ferme la bouche, les lèvres serrées, afin que le cri que je garde en moi ne s’échappe pas et ne remplisse pas la pièce de son angoisse.
Je ne vais pas bien.
Je croise mon mari, je ne sais pas s’il me voit lâcher. Je relâche les tensions, quand il rentre enfin, et étrangement la fatigue se pose, un peu.
Je m’enfonce dans l’épuisement et l’angoisse s’en nourrit, je lutte pour ne pas pleurer, je lutte pour ne pas dormir, je lutte pour être.
Je voudrais faire crever cet épuisement, cette maladie, et avoir l’énergie de simplement me regarder m’enfoncer.
Cela va passer, je le sais.. après noël.. quand j’aurai empli mes oreilles du bruit des autres au point de ne plus comprendre que l’on me parle.
Après.
Je ne sais pas comment me protéger.
J’ai écouté cette chanson en boucle pendant des heures, dimanche soir …
Pas de remède miracle … mais je t’embrasse.
Les chansons, musiques, que nous écoutons reflètent bien nos états d’âmes, nos sentiments, nos émotions du moment..
Pas de remède miracle en effet. Et puis j’ai beau réfléchir, je ne sais pas comment échapper au bruit ^^
Je trouve aussi que cettefin d’année est érpouvante. Il semblerait que d’un point énérgie elle demande une grande adaptation. Bref épuisée aussi mais je pense bien à vous … Biz
Je crois que 2013 sera plus zen. Ne serait-ce parce que y’aura plus personne pour nous bassiner avec leur fin du monde ^^ Ça mine le moral à force..